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Agrile du frêne et détection des maladies

Agrile du frêne

Une petite bestiole, pas sympathique du tout, a fait son entrée en Amérique du Nord en 2002 : l’agrile du frêne. Cet insecte volant d’un demi-pouce s’attaque aux frênes. Voilà pourquoi on l’appelle ainsi. 
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Cet insecte est arrivé de l’Asie en tant que voyageur clandestin dans des palettes ou des caisses de transport faites en frêne. Depuis, il visite l’ensemble du Canada de la même manière, ou bien en se cachant dans du bois de chauffage transporté entre diverses régions. 

​Ce fâcheux visiteur a rejoint les rangs de notre faune québécoise d’insectes. Il fait partie de l’arbre généalogique des coléoptères. Vous le reconnaîtrez par la couleur verte et irisée de son corps. Sa larve est pour sa part de couleur blanche, et son activité de prédilection est le creusage de galeries en serpentins. Parvenu à sa forme et à sa taille adulte, l’insecte ressort de l’arbre et préfère alors en déguster les feuilles. Or, l’agrile du frêne est énormément dévastateur! ​

Ses impacts sur le frêne 

Vous l’aurez deviné, c’est un insecte ravageur. Sa capacité destructrice est due au fait qu’il n’a aucun prédateur naturel en Amérique du Nord. Alors ne s’en débarrasse pas qui veut. Comme si ce n’était pas suffisant, il opère en douce et procède à ses ravages durant 1 à 5 ans. Habituellement, l’arbre attaqué meurt et doit être abattu. ​

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Le petit malin s’adonne à ses frasques en 4 étapes. Première étape : c’est une période de latence durant laquelle la larve règne; très souvent alors que sa présence n’est même pas soupçonnée, en détériorant l’intérieur sans ménagement; et cela durant 2 ou 3 ans. Deuxième étape : Environ 12 mois sont passés. C’est l’été. Le feuillage commence à jaunir et les têtes des arbres perdent un peu de leurs feuilles. La troisième étape prend 12 autres mois à arriver généralement. Les cimes se dégarnissent davantage, des gourmands se mettent à pousser. Une autre année et, en quatrième étape, l’ultime, les gourmands envahissent le tronc, l’écorce se pèle de manière importante et l’arbre meurt. 

Curieusement, cet agrile commence à la cime des arbres puis il descend. Le sol, c’est son fil d’arrivée. À ce moment, il a remporté le gros lot : l’infestation est alors totale. Néanmoins, il est rare qu’on puisse lui laisser ce plaisir, car très souvent il faut abattre dès que l’arbre est à demi atteint. Cependant, il ne faut pas procéder à cette mesure ultime n’importe quand. Ainsi, entre mars et septembre, on évitera de le faire, parce que c’est durant cette période que l’insecte se propage. 
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Comment une si petite bestiole peut-elle commettre autant de ravage, ne peut-on s’empêcher de se demander? Les plus importantes coupables, ce sont les larves. C’est que leurs galeries profondes finissent par bloquer la sève, qui en vient à ne plus du tout circuler bien. ​

Comment savoir si l’agrile du frêne sévit? ​

Votre propriété compte-t-elle des frênes? Alors, allez-vous vous-même investiguer pour détecter la présence de cet agrile malfaiteur? Ce n’est peut-être pas la meilleure idée. Voici pourquoi. Certes, l’infestation se constate par des symptômes et par des signes. Mais ceux-ci peuvent être les mêmes pour des maladies différentes. Comment saurez-vous si vous avez été malencontreusement sélectionné par l’agrile du frêne ou par un autre insecte ou plutôt par une maladie? 

C’est très important de pouvoir détecter très tôt les signes ou symptômes avant-coureurs, avec cet insecte. Or, il peut se passer une longue période avant que ceux-ci ne deviennent visibles. Cette période correspond à celle où les larves opèrent en cachette, parfois des années durant. Des experts, en raison de leurs connaissances, savent détecter tôt la présence de l’agrile du frêne, le distinguer d’autres espèces et même de cibler le traitement approprié. 

Les larves procèdent du haut vers le bas, on l’a dit, quand elles creusent leurs galeries serpentines, commettant donc leurs blessures dans ce sens aussi. Adultes, devenues insectes volants, elles ressortent par les trous de 4 mm à peu près, en « D » majuscule, qu’elles pratiquent pour sortir. D’ailleurs, on les désigne de trous de sortie. Cette forme est redevable à leur ventre bombé ainsi qu’à leur dos plat. 
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À quels signes sur l’arbre reconnaît-on la présence de l’agrile du frêne? De la sève coule, des crevasses se forment, l’écorce est criblée de trous de becs, se décolore ou décolle parce que des pics et des écureuils se nourrissent des larves, les samares (graines des arbres) surabondent, comme indication d’un stress trop élevé vécu par le végétal. Pour un amateur, tout peut sembler normal. Seul un œil exercé saisit de quoi il en retourne vraiment. ​Alors contactez le service d'entretien d'arbre de Emondage Saint-Bruno afin de bénéficier de notre expertise.

Reconnaître précocement l’agrile du frêne ​

La clé, c’est réellement une détection précoce et avisée. Un protocole spécialisé existe à cet effet. Il est important de procéder quand la larve est à pleine maturité, soit en automne ou en hiver, car c’est alors qu’elle est la plus grosse et la moins difficile à repérer. Il s’agit en gros de sélectionner une branche qui répond à certains critères et de lui enlever son écorce. Il est préférable de laissez cette technique à des spécialistes connaisseurs. Afin de mettre toutes les chances de votre côté d'éliminer de façon permanente cette bestiole, il est préférable de procéder à l'essouchage des arbres qui ont été affectés. Passez à l'action maintenant et contactez Emondage Saint-Bruno au 450-600-4545

Action préventive ​

Il existe une solution imparable pour ne pas avoir d’agrile du frêne chez soi. Il suffit de ne pas avoir de cet arbre. C’est tout. Mais évidemment, certains en avaient sur leur propriété avant que l’idée ne vienne à cet insecte de visiter notre pays. Comme on ne coupe pas des arbres pour rien, il convient alors de venir à leur rescousse. La meilleure solution dans ce cas consiste à planter d’autres essences afin de diversifier ses végétaux. 

Mais n’oubliez pas que l’insecte ne fait pas qu’envahir des frênes plantés en terre, il adorera jouer à cache-cache dans votre bois de chauffage, s’il contient du frêne. Pour réduire autant que possible votre malchance d’en avoir, fournissez-vous dans votre secteur. 

L’Agence canadienne d’inspection des aliments est responsable de faire respecter un règlement qui concerne le bois de frêne et son transport à partir d’un territoire infesté vers des non contaminés par l’agrile du frêne. Le transport n’est pas entièrement proscrit, il existe des conditions à rencontrer pour qu’il soit autorisé. Les produits touchés par cette règlementation sont, vous vous en doutez, d’abord les frênes à l’état d’arbres. C’est aussi le bois brut, des billes, de l’écorce, des palettes, des copeaux, etc. Tous de frêne. Mais également, c’est bien logique, les véhicules qui en sont chargés sont également concernés. ​

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